C'est
la nuit que tout vient , c'est quand tu cours, quand tu lâches
prise, que tout s'enchaîne et s'accorde, quand le papier et le
crayon viennent à manquer bien sûr, que tout se bouscule et
déborde, que tu vomis les mots, que tu te consumes en lettres qui
s'attachent, en boucles qui s'accrochent. Que tu te dis vite vite
retenir, se souvenir, courir, les toilettes, la cuvette, l'encre
verte, comme quand une envie pressente se présente, qu'elle va
s’extérioriser, qu'elle va sortir mais on ne sait par où, qu'il
faut se vider du cœur, du corps ou d’ailleurs...
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