Les gens heureux lisent et boivent du café, Agnès Martin-Lugand

Le duo gagant

Les vacances d'automne. Les copines sont loin, en voyage par-delà la mer, en avion dans les airs.
Le livre me fait de l’œil depuis plusieurs semaines, comme toujours je redoute tous ces avis positifs, la peur d'être déçue, l'imagination qui s'emballe, le souvenir d'un livre tant aimé... 

La couverture est belle, le titre invite à la recette du bonheur. Simple et efficace.

Le soleil trop chaud pour octobre, un café fumant sur la table de la terrasse et tout est réuni :
"les gens heureux lisent et boivent du café". 



On s'attache, on veut aller plus loin, c'est fluide, prenant, et j'oserai dire léger. Je ne m'attendais pas vraiment à ça, je m'attendais à plus évidemment, mais je me laisse prendre au jeu. Je le referme avec l'envie de connaître la suite.

Presque sans pause, presque en suite instantanée, j'ouvre le deuxième. Je m'accorde une légère pause, juste pour savourer, vous savez, comme ce moment, en suspens, juste avant d'éternuer. 




Sous le plaid blanc coton, les pages défilent, je me sens réchauffée et je me surprend à imaginer Mulranny, je veux y être, je veux rencontrer ces personnages, je comprends ses questions à elle, ses tourments à lui, cet amour à eux... Le glissement des feuilles d'encre, la suite attendue, je savoure plus parce que je connais plus. 

Et cette note finale, cette si belle note d'espoir.

C'est doux comme un chocolat chaud, sous le vent irlandais. On y rencontre, ou plus justement on y retrouve, la vie. Tout simplement. N'hésitez plus. 

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