Et parfois je suis prise de vertiges.
De sueurs froides dans la nuit.
Ai-je bien fait, en suis-je capable, suis-je irresponsable?
Les pensées s'embrouillent, tordent mon ventre, je les transforme, positives, je les modifie, je respire et me gonfle comme un ballon, j'expire, je m'aplatis, je compte les respirations.
Et parfois je suis envahie d'espoirs, j'y crois encore, même quand je n'y crois plus, elles sont là, mes pensées secrètes, inavouables, mes mots tracés à l'encre noire, surtout ceux qui ne sont pas de moi. Ce n'est pas possible autrement, la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue sans ça. Ca me ronge de l'intérieur. Ca me mange mais ça me nourrit.
Et parfois je me sens si différente, si complète dans ma tête, que lorsque je me fonds au monde j'ai l'impression de sortir d'un rêve éveillé, où en étais-je?
Et parfois je me fais peur, survivrais-je à ma mélancolie, ne pourrais-je pas me contenter de mots jolis?
Plutôt que vertige, soubresauts, douleur, délicatesse, souffreteuse, dolence, dentelle, tulle, doux, doux, doux, rêve, torture, passion, déchirure, déchirance, désinvolture passagère, légèreté.
Et parfois j'ai envie de me laisser couler, engloutir par le silence, étouffée.
Puis je recommence à vouloir voler, à y croire.
Puis je recommence à sombrer.
Et parfois je suis prise de nausées.
Je m'efface, je m'invente, je m'écris, je me personnalise d'histoires de romance.
Je m'efface et je recommence.
De sueurs froides dans la nuit.
Ai-je bien fait, en suis-je capable, suis-je irresponsable?
Les pensées s'embrouillent, tordent mon ventre, je les transforme, positives, je les modifie, je respire et me gonfle comme un ballon, j'expire, je m'aplatis, je compte les respirations.
Et parfois je suis envahie d'espoirs, j'y crois encore, même quand je n'y crois plus, elles sont là, mes pensées secrètes, inavouables, mes mots tracés à l'encre noire, surtout ceux qui ne sont pas de moi. Ce n'est pas possible autrement, la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue sans ça. Ca me ronge de l'intérieur. Ca me mange mais ça me nourrit.
Et parfois je me sens si différente, si complète dans ma tête, que lorsque je me fonds au monde j'ai l'impression de sortir d'un rêve éveillé, où en étais-je?
Et parfois je me fais peur, survivrais-je à ma mélancolie, ne pourrais-je pas me contenter de mots jolis?
Plutôt que vertige, soubresauts, douleur, délicatesse, souffreteuse, dolence, dentelle, tulle, doux, doux, doux, rêve, torture, passion, déchirure, déchirance, désinvolture passagère, légèreté.
Et parfois j'ai envie de me laisser couler, engloutir par le silence, étouffée.
Puis je recommence à vouloir voler, à y croire.
Puis je recommence à sombrer.
Et parfois je suis prise de nausées.
Je m'efface, je m'invente, je m'écris, je me personnalise d'histoires de romance.
Je m'efface et je recommence.
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